Vu ses origines géographiques, le Congo principalement, vous aurez compris que l’Impatiens niamniamensis n’est absolument pas rustique dans nos régions. La moindre gelée détruit la plante rapidement. Au maximum de sa croissance, cette plante atteint 0.80 à 1 m de hauteur. Son port est buissonnant. Les feuilles d’un beau vert foncé ont une forme allongée, lancéolée et sont portées par des pétioles (vous savez c’est la « tige » qui relie la feuille à la branche) relativement longs. La floraison, très originale, est de très longue durée pour ne pas dire continue. Groupées par grappe de deux à 5 pièces, les fleurs en forme de bec de perroquet sont vertes, jaunes et rouges et ne passent certainement pas inaperçues.
L’impatience du Congo se cultive en pot, ou en pleine terre si vous avez une serre ou une véranda chauffée durant la mauvaise saison. Durant l’été, la plante peut être installée au jardin. Attention cependant car l’Impatiens nianniamensis n’est pas une amoureuse du soleil (son habitat naturel se situe dans les forêts tropicales où règnent à la fois chaleur et forte humidité de l’air) et il vous faudra par conséquent trouver dans votre jardin un emplacement ombragé et à l’abri des vents dominants. N’oubliez surtout pas de rentrer votre trésor végétal dès les températures risquent de descendre en dessous des 5°C. Si vous gardez votre précieuse plante à l’intérieur, placez la potée dans un endroit suffisamment éclairé mais ne recevant jamais les rayons directs du soleil (risque de brûlures sur les feuilles